
Pauline Pernot-Weiler
Quand, comme Pauline Pernot-Weiler, on n’a pas moins de cinq proches qui travaillent à la Sécurité sociale (dont sa propre mère), il est difficile de ne pas attraper le virus de la protection sociale. « Aux repas de famille, on ne parlait que de ça » s’amuse-t-elle. Déjà pour payer son appartement d’étudiante en Services & réseaux de communication, elle enchaîne les jobs d’été à la Sécu, entre service des archives, tri du courrier, recouvrement…
Ici on n’a rien à vendre, je ne suis pas là pour traquer les assurés ou les harceler avec des publicités. Au contraire, mon travail c’est de leur rendre service.
Aussitôt diplômée, elle décroche un stage à la caisse nationale du RSI qui se transforme en CDD. On est en 2005, Pauline a déménagé de Nancy à Melun. L’arrivée de son premier enfant l’incite à une mobilité interne pour réduire son temps de trajet quotidien. C’est d’ailleurs l’un des aspects sur lesquels elle insiste : l’équilibre entre travail et vie personnelle. « Aujourd’hui j’ai 3 enfants, et je peux moduler mes horaires comme je le souhaite en compensant avec mes congés. » témoigne-t-elle.
En 2013, Pauline intègre la Caisse d’Assurance maladie des industries électriques et gazières (Camieg). 500 000 assurés, 220 agents… et un site internet, qu’elle gère au quotidien. Elle a notamment participé, aux côtés de l’équipe communication, à sa refonte intégrale il y a deux ans : entre retravail des textes, de la charte graphique, mise en accessibilité et développement responsive pour permettre un accès à l’information partout, pour tous les publics.
Ce que Pauline aime par-dessus tout à la Sécu ? « Ici on n’a rien à vendre, je ne suis pas là pour traquer les assurés ou les harceler avec des publicités. Au contraire, mon travail c’est de leur rendre service. » se félicite-t-elle. Et rendre service, c’est une vocation pour celle qui, pour permettre à ses collègues ne pouvant pas télétravailler de revenir dans les bureaux en toute sécurité, leur a bénévolement cousu des masques en tissu. C’est aussi ça, l’esprit de solidarité de la Sécu.