Nadia Hinger

Ce n’est pas par hasard que Nadia Hinger a construit son parcours professionnel d’Assistante sociale autour des questions de santé. Ayant été suivie jusqu’à l’âge de 17 ans, elle sait ce qu’elle doit aux éducateurs et médecins qui l’ont aidée à guérir.

Si elle fait d’abord des études scientifiques, c’est vers un diplôme d’Assistante sociale qu’elle s’oriente finalement, suivant sa vocation. 7 ans durant, elle va travailler au sein d’une unité de soins palliatifs pour informer et accompagner les familles des personnes en fin de vie, sur toutes leurs problématiques administratives et sociales.

En 2001, Nadia passe en psychiatrie. Là aussi, elle vient en aide à des familles souvent épuisées psychiquement. « Aujourd’hui encore, je travaille beaucoup sur l’aspect psychologique des situations, sur le ressenti des assurés, car derrière les dossiers il y a des personnes en souffrance » explique-t-elle.

10 ans plus tard, elle intègre un centre maternel de l’Aide sociale à l’enfance. L’objectif ? Aider les mères à acquérir un savoir-faire éducatif, à nouer un lien solide avec leur enfant, et à stabiliser leur situation financière et professionnelle.

Depuis 2015, c’est au sein de la Cramif et donc de la Sécurité sociale que Nadia poursuit sa mission d’Assistante sociale. Elle est notamment fière d’avoir pu aider dernièrement une assurée à faire reconnaître, contre l’avis initial du médecin, son invalidité. Celle-ci a ainsi pu adapter son rythme et mode de travail, et terminer sa carrière sereinement.

Plus largement, Nadia souligne l’importance de l’humain dans son métier. « On est autonomes mais on s’entraide énormément : entre nous, avec les secrétaires, les managers et bien sûr les nombreux partenaires extérieurs » insiste-t-elle.  Et puisque pour les assurés aussi le contact en face-à-face est essentiel, elle espère une fin rapide de la crise du Covid-19.