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Julie Bastard

Responsable du département prévention des risques professionnels - Cnam

Ce qui a donné envie à Julie Bastard d’étudier à l’EN3S ? Les intervenants issus de la Sécurité sociale qu’elle a rencontrés, alors qu’elle préparait les concours administratifs à Sciences Po. « Ils travaillaient dans des organismes différents, mais tous décrivaient un quotidien dynamique et diversifié, à mille lieues de l’image qu’on pourrait avoir de la Sécu » explique-t-elle.

Quand je discute avec des amis dans le secteur privé, je me dis que la Sécu n’a pas à rougir. Et moi, je n’arrête pas de me dire que j’ai fait le bon choix de carrière !

Convaincue, Julie obtient le concours, se forme un an à Saint-Étienne et en 2007 entre à la Cpam des Bouches-du-Rhône. Là-bas, elle s’implique en particulier dans la nécessaire réorganisation de la caisse, avec le souci constant d’accompagner les agents, et en particulier ceux dont le quotidien est impacté.

 

3 ans plus tard, Julie devient Responsable du centre de paiement d’Aix-en-Provence. C’est un travail de manager de terrain, où elle doit gérer avec son équipe « autant les assurés mécontents que les toilettes bouchées, c’est formateur ! » plaisante-t-elle. Et d’insister sur l’implication de son équipe, qui derrière chaque dossier « pense avant tout à aider les personnes ».

 

Après un poste d’Agent de direction à la Cpam de Vannes, c’est un grand écart professionnel qui s’opère l’an dernier : elle passe du réseau à la Cnam, et du cœur de métier de l’Assurance maladie à la prévention des risques professionnels. Elle se dit ravie qu’on lui ait fait confiance pour ce nouveau challenge, où elle est désormais en lien avec le réseau des Carsat et reste attentive à l’adéquation terrain des dispositifs nationaux.

 

La Covid ? Dès le début de l’épidémie, Julie a étroitement travaillé avec le ministère du Travail afin de produire 90 fiches métiers regroupant les conseils pour limiter l’exposition des salariés au virus. Elle loue par ailleurs la rapidité de réaction de l’Assurance maladie dans son ensemble, et affirme : « Quand je discute avec des amis dans le secteur privé, je me dis que la Sécu n’a pas à rougir. Et moi, je n’arrête pas de me dire que j’ai fait le bon choix de carrière ! »

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